Acceuil

NAVARRO Daniel

Né à

1931 : En août, il est signataire du Manifeste des "trente".

 

 

NAVARRO Diego

Né à

1932 : Pour protester contre la déportation en Afrique de 104 libertaires sur le bateau " Buenos Aires des grèves et révoltes se firent jour sur toute l’Espagne à Tarrasa La CNT pris d’assaut la mairie et résista armes à la main jusqu’à l’arriver de l’armée il fut procéder à l’emprisonnement de quelques participant dont Diego.


NIETO CASTAÑEDO Idelfonso ( )

Né à

Membre du Comité Régional du Centre de la CNT. Il est arrêté le 25 décembre 1944 à Madrid, avec tout le Comité National grâce à la balance Luis Alfaro (voir Facerias de A. Tellez p. 20 au CAD)

 

NIEVA Teobaldo (1800 ?

Né à


 

NIN Andres

Né à

Secrétaire du Comité National de la CNT ; Délégué par le Congrès de Lerida pour aller à Moscou, il sera exclu de la CNT à son retour et créera le POUM avec Joaquin Maurin.

1937 : Assassiné par le GPU soviétique avec la complicité des communistes espagnols.


NOJAS RUIZ Higinio

Né à

Ouvrier mineur et professeur dans les écoles rationalistes

Auteur de livres et articles de journaux


 

OLAYA MORALES Francisco

1923 : né à Linares, Jaén

Milite très jeune à la CNT où il occupe différents postes dans les Asturies,

1937 : Il est secrétaire de propagande à Jaén et responsable de la radio EAJ-37 de Linares,

1938 : Il est nommé milicien de culture dans la 88° brigade mixte,

1939 : Arrêté à la fin de la guerre, il peut se réfugier en France où il participe aux revues et journaux de la CNT.

1960 : Il est secrétaire de propagande intercontinental. Il collabore avec le président mexicain Fernando Valera et réalise plusieurs missions diplomatiques en Yougoslavie et au Mexique, il étudie la sociologie avec les universités de hollande et USA.

il est l’auteur de "La comedia de la no intervención en la guerra civil española ",  " La intervención extranjera en la guerra civil ", " El oro de Negrin ", " Madre Tierra ".


OLIVA Sebastian

Né à

1919 : Délégué au Congrès national pour la région andalouse

1936 : Il est fusillé par les troupes de Queipo de Llano à Séville


OLIVARES Antonio

Né à

1932 : Pour protester contre la déportation en Afrique de 104 libertaires sur le bateau " Buenos Aires des grèves et révoltes se firent jour sur toute l’Espagne à Tarrasa La CNT pris d’assaut la mairie et résista armes à la main jusqu’à l’arriver de l’armée il fut procéder à l’emprisonnement de quelques participant donc Antonio


OLIVARES José

Né à

1932 : Pour protester contre la déportation en Afrique de 104 libertaires sur le bateau " Buenos Aires des grèves et révoltes se firent jour sur toute l’Espagne à Tarrasa La CNT pris d’assaut la mairie et résista armes à la main jusqu’à l’arriver de l’armée il fut procéder à l’emprisonnement de quelques participant donc José

 

ORILLE Daniel

1945 : Le 14 avril participe au meeting d’anniversaire de la République.


OROBON FERNANDEZ Valeriano (1901-1936)

1901 : Né le 14 avril à Cisterniega (Valladolid)

Journaliste

Elève de l’école rationaliste de Valladolid, malgré sa jeunesse, il donne l’impression d’une extraordinaire maturité.

1915 : A 14 ans il est respecté par les ouvriers

1919 : Délégué au Congrès National de Madrid, très bon orateur et polémiste, il a une très dure polémique avec les pro-soviétiques de Valladolid.

1924 : Détenu sur ordre du général Burguete alors qu’il tentait de prendre contact avec des ouvriers des Asturies, il passe en France, à Paris, où il dirige la revue Tiempos Nuevos.

1926 : Le gouvernement français demande son expulsion, et il part pour l’Allemagne ou il connaîtra Rudolf Rocker à Berlin et Max Nettlau à Vienne ; il gagne sa vie comme professeur à Vienne puis à Hambourg, Leipzig et Londres ; sa rapide assimilation de l’allemand lui permet de traduire de Marx, Nettlau, son livre sur Elisée Reclus est publié en Espagne dans la Revista Blanca en deux tomes.

1930 : Lors d’une réunion de la FAI, il est décidé que ses membres devront être le fer de lance de la CNT. Appliquant cette décision, il est à nouveau emprisonné, il décide alors de s’expatrier.

1931 : Comme membre de l’AIT, il revient à Madrid pour assister à son Congrès et il reste pour celui du Conservatorio, à partir de ce moment-là il demeure en Espagne.

1932 : Il participe au meeting de Fuencarral à Madrid et à celui de la Plaza de toros de la Monumental de Barcelone.

1933 : Lors de l’alliance CNT-UGT, il polémique contre les détenteurs de la pureté anarchiste et pour l’alliance

1934 : Le 13 avril le Ministre Salazar Alonso le fait emprisonner craignant son influence, mais il doit le libérer de peur qu’il ne meure en prison.

1936 : Il meurt de tuberculose le 28 juillet.

Auteur de : Sturm über Spanien, écrit dans la revue ORTO de Valencia


ORTAL GIMENEZ Rafael ()

Né à

1939 : Fait prisonnier par la brigade de police anti-marxiste avec un groupe de 35 combattants clandestins, il est condamné à 30 de prison en septembre.

 

ORTEGA Juan

Né à

1919 : Délégué au Congrès national pour la région Nord

 

ORTIZ Antonio (1907-1996)

1907 : Né à

Menuisier.

Ses frères et sœurs aînés sont à la CNT. Il a 15 ans quand son père meurt. Apprenti menuisier il milite au syndicat CNT du bois dont il sera un jour secrétaire.

1933 : il participe à un attentat suivi d’une tentative de soulèvement à Barcelone. Il est arrêté et torturé. Par la suite il entre dans le groupe " Nosotros " où il retrouve entre autres son ami Gregorio Jover, José Pérez dit " El Valencia "avec qui il fera toute la guerre civile, Buenaventura Durruti , Francisco Ascaso et Juan Garcia Oliver considéré comme la tête pensante du groupe.

1934-36 : années noires de la République. Violences, répression.

1936 : Congrès de la CNT à Saragosse. Le groupe "Nosotros " organisation militaire secrète de la CNT prépare la résistance au coup d’état militaire prévisible. Ortiz cache 300 fusils.

1936 : Il participe aux combats de rue à Barcelone le 19 juillet. Deux de ses amis soldats, Terrer et Gordo ont déserté avec 50 hommes et des mitrailleuses pour se rallier aux ouvriers.

Ortiz se retrouve aussitôt à la tête d’une colonne de 800 miliciens qui part pour Lérida puis Caspe en Aragon. Il y sera rejoint par Joaquin Ascaso.

" Nous sommes en guerre, tu dois obéir " lui dit Garcia Oliver.

Ortiz se retrouve dans la situation paradoxale de gouverneur militaire anarchiste de la région de Caspe. Il est amené à faire fusiller deux hommes pour pillage et tentative de viol. Il est confronté aux délations motivées par la cupidité et l’opportunisme. " Je laisse ces moments à qui les veut ", dira-t-il.

Dès cette époque, constatant les dérapages et les abus tant au front qu’à l’arrière et se heurtant au refus de Madrid de lui fournir des armes, il confie à un de ses amis "la guerre est perdue mais elle sera longue ".

Accusé de libertinage par les libertaires puritains de la CNT-FAI, il est pourtant un des premiers à renvoyer les miliciennes à Barcelone sous prétexte d’une épidémie de maladies vénériennes sur le front.

Lors de la militarisation des milices il se retrouve officiellement commandant de la 25ème division. Les communistes tentent secrètement d’obtenir son ralliement.

1936 : Le 6 octobre à Bujaraloz : Durruti, Ortiz, Jover et les représentants de la CNT de 139 communes décident de créer un conseil régional de défense de l’Aragon pour administrer la région de façon autonome. Joaquin Ascaso en est le président. Le conseil siège d’abord à Monte Julia où son isolement géographique et économique le rend impuissant. Il s’établit ensuite à Caspe.

Différents conseillers font fonction de ministres. Le conseil émet ses propres timbres et son papier monnaie. Il reçoit des visites de délégations de pays étrangers (Mexique). Cette autonomie irrite la CNT de Barcelone et les autres partis de gauche, en particulier les communistes. Les collectivisations dans l’Aragon posent des problèmes quotidiens mais à l’accusation de dictature, Ortiz répond qu’il se promène dans les villages sans escorte et sans arme.

1936 : Le 4 novembre le gouvernement de Largo Caballero est formé à Madrid avec la participation de 4 ministres anarchistes. (Garcia Oliver, Montseny, Peiro, Lopez.) Deux semaines plus tard Durruti est tué à Madrid dans des circonstances obscures.

Le comité central des milices de Barcelone est dissout et la participation des anarchistes au gouvernement autonome catalan se négocie.

1937 : En mai au début des combats de Barcelone, Ortiz et Ascaso sont à Valence. Ortiz dissuade Joaquin Ascaso de se rendre à Barcelone et ils rentrent en Aragon.

Le gouvernement Largo Caballero tombe et les 4 ministres anarchistes avec lui. Ils sont remplacés par le gouvernement Negrin socialiste proche des communistes.

C’est l’ascension foudroyante des communistes.

1937 : En juin, ces derniers éliminent le POUM et Andres Nin. En août ils s’attaquent aux anarchistes, en Aragon, la colonne Lister dissout le conseil de défense et les collectivités. Les troupes anarchistes d’Ortiz bloquées au front par les fascistes sont impuissantes contre cette agression sur ses arrières.

Ortiz est alors destitué de son commandement par la CNT de Barcelone et par l’armée. Il est remplacé par Vivancos, cénétiste et ancien du groupe " Los Solidarios ", mais plus complaisant avec les communistes. A cette époque la CNT à travers son secrétaire national Mariano Vazquez négocie le retour de ministres anarchistes au gouvernement de Negrin qui le fait chanter.

De retour à Barcelone Ortiz retrouve sa femme et sa fille qu’il fera bientôt évacuer en France et suit une formation à l’école d’état major.

1938 : Mars, offensive et victoires nationalistes en Aragon, chute de Belchite et Caspe. Le PC accuse les chefs militaires anarchistes, en particulier Ricardo Sanz successeur de Durruti à la tête de la 26ème division. Marianet et Garcia Oliver manigancent son remplacement par Ortiz sous un prétexte médical. Ortiz refuse de participer à ce complot.

Il est alors nommé à la tête de la 24ème division dans les Pyrénées catalanes, avec Joaquin Ascaso, Terrer, Gordo. Le 4 juillet 38, il est destitué et apprend que son élimination physique est prévue.

1938 : Avec ses amis il décide de passer en France où il obtient l’asile. Déclaré traître et déserteur il est condamné à mort par la CNT. Bueno et Latorre deux hommes de main de Manuel Escorza, le chef des services secrets de la CNT, se rendent en France où ils tentent d’empoisonner Ortiz et Joaquin Ascaso à l’arsenic.

Le 10 septembre 38 ils sont arrêtés par la police française à la demande du gouvernement Negrin, mais ils ne seront pas extradés.

1939 : Libérés en avril ils se rendent à Paris où s’est réfugiée la direction cénétiste et lui demandent des comptes. " L’organisation a pris des mesures, si celles-ci avaient été exécutées vous ne seriez pas ici " leur est-il répondu. Peu de temps après Marianet se noiera dans la Marne.

Septembre 39 : au début de la guerre, Ortiz est interné comme beaucoup d’espagnols d’abord à Saint Cyprien, puis à Collioure et ensuite au Vernet d’Ariège.

1942 : En juillet, il est déporté au camp de Djelfa dans le sud algérien. Libéré après le débarquement allié en Algérie, il s’engage dans les corps francs d’Afrique. Le général anarchiste est devenu un simple soldat. Campagne de Tunisie, débarquement en Provence, prise de Belfort, Colmar, Allemagne, blessures, médailles et citations. Démobilisé, il travaille comme employé forestier dans l’Ariège.

1948 : avec Laureano Cerrada et Primitivo Gomez, il organise un attentat contre Franco avec un avion de tourisme transformé en bombardier. C’est un échec.

Recherché par la police française, il s’exile au Venezuela.

 

Revenu en Espagne après la mort de Franco, il finira ses jours dans une maison de retraite de Barcelone.

1996 : Il décède le 2 avril.

Filmographie : Ariel Camacho a réalisé un excellent et très émouvant documentaire où Ortiz témoigne peut de temps avant sa mort. Vidéo n° 33 du CAD