Manifestations, débats, projection, etc...
à venir.
Février 2020
"Reproduction artificielle, manipulations génétiques"
Annulation: un intervenant est hospitalisé
Contre l’eugénisme technologique
Conférence & débat avec Pièces et main d’œuvre
En novembre 2018, le chercheur chinois He Jiankui annonçait avoir produit deux enfants génétiquement modifiés. En Russie, son collègue
Denis Rebrikov attend l’autorisation du ministère de la santé pour l’imiter. (Cf. Le Monde 8 janvier 2020) Dans le monde entier, les
laboratoires de génétique travaillent plus ou moins discrètement, à l’avènement du surhomme génétiquement modifié ; dans l’attente
d’une énième loi de « bioéthique » pour « encadrer », c’est-à-dire légaliser, le fait accompli. Aussi Le Monde diplomatique de janvier 2020
est-il contraint d’alerter ses lecteurs dans une page consacrée aux « riches génétiquement modifiés », sur l’émergence d’une disparité entre
les « nantis », dotés d’un génome sain (voire « amélioré »), et des « ensembles régionaux, culturels et socio-économiques – généralement les
plus fragiles. » La solution pour les techno-progressistes du Monde diplomatique réside évidemment dans la prise en charge par les assurances
sociales de la reproduction artificielle de l’humain (tests et FIV) : c’est-à-dire l’eugénisme pour tous et toutes.
Qui dit produit, dit contrôle qualité, amélioration du produit et des procédés de production. Diagnostic pré-implantatoire, tri des gamètes
et des embryons, séquençage génétique à haut débit, puis production de gamètes artificiels et d’embryons génétiquement modifiés – toutes ces
innovations figurent dans la loi de « bioéthique » en cours d’examen. Remplacer le hasard de l’engendrement par le choix des caractéristiques
de l’individu à venir, tel est le projet du transhumanisme qui en a fait un slogan - From chance to choice - et de l’eugénisme, son vrai nom.
Ainsi, le « darwinisme social » dénoncé jadis par la gauche au nom de l’égalité, s’actualise grâce au « darwinisme technologique » qu’elle
réclame au nom d’une fausse égalité. Comme établi par l’historien André Pichot (Cf. La société pure. De Darwin à Hitler. Flammarion, 2000),
loin que l’eugénisme menace les technologies de ses « dérives » funestes, il en est au contraire le mobile et le moteur. C’est l’eugénisme,
un racisme issu des laboratoires, qui suscite les recherches en génétique et « procréatique » afin d’accomplir ses projets de « race pure »
et « supérieure ».
Ce crime contre l’humanité, que ses promoteurs travestissent en pseudo-égalitarisme et en émancipation, s’accomplit au moyen de son
artificialisation et de la production d’enfants en laboratoire. Mais la rançon de l’émancipation du vivant et des contraintes naturelles,
c’est la soumission aux contraintes techniques du monde-machine, et au pouvoir des machinistes.
Qui veut défendre l’espèce humaine doit refuser l’appropriation par les biocrates experts, du droit naturel à la reproduction sexuée,
libre et gratuite, ainsi que la sélection et la modification génétique de l’humain.
Publications récentes de Pièces et main d’œuvre :
Alertez les bébés ! Objections aux progrès de l’eugénisme et de l’artificialisation de l’espèce humaine (2019),
sur www.piecesetmaindoeuvre.com
Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme (Ed. Service compris, 2017)
Vendredi 07 février 2020, Conférence & débat à 20h
au Centre Ascaso Durruti, 6 rue Henri René - Montpellier.
"Bourougnan a un Grain"
Spectacle de Daniel Villanova
En soutien pour le Centre Ascaso Durruti.
15 euros la place.
On peut d’ores et déjà réserver ses places auprès de Laurence et Antoine au 04 67 59 41 48 entre 12h et 14h.
Samedi 29 février 2020, à 21h
à l' Espace Culturel Jean Penso, Place Max Leenhardt - 34830 Clapiers.