Manifestations, débats, projection, etc...
à venir.




Mars 2020

11 mars       21 mars      27 mars


La révolution et les révolutionnaires aujourd'hui

Causerie-débat avec Xavier CREPIN autour du livre de Murray BOOKCHIN,
dont il est le traducteur :



  Qui parle encore de "Changer le monde" aujourd'hui?
  Les espoirs de libération totale de l'ensemble de l'humanité, qui caractérisaient le socialisme originel et en particulier l'anarchisme, semblent s'être évanouis.
  Le combat pour la liberté et l'égalité universelles a laissé la place à une série de chasses gardées, de causes plus ou moins légitimes, dont l'addition ne fait pourtant pas la révolution.
  Murray Bookchin (1921-2006), militant de longue date de la cause anarchiste, précurseur de l'écologie sociale, a toujours refusé d'opposer l'être humain et la nature, la lutte contre l'exploitation à la lutte contre la domination, la raison et le désir.
  Le petit livre que nous présentons aujourd'hui, écrit à la fin de sa vie, déplore la dérive d'un milieu révolutionnaire qui, oubliant ses idéaux originels, n'hésite plus à s'acoquiner avec le mysticisme, l'irrationalisme et le chauvinisme et préfère se faire une place au soleil blafard du vieux monde, plutôt que de le renverser.


Mercredi 11 Mars 2020 à 20 h 30 avec un « Fallait-pas » dès 19 h 30
au Centre Ascaso Durruti, 6 rue Henri René - Montpellier.





Annulée par Covid-19    « Sur la brèche »

des anarchistes contre Franco est un documentaire de Mateos Gonzalo, réalisé en 2018, qui retrace la vie de Octavio Alberola, un militant anarchiste espagnol qui a participé dans les années soixante à de nombreuses actions (directes) contre Franco.

Samedi 21 Mars 2020 à 17 h 45 plus 1 heure de débats
au Cinema Diagonal en association avec le Centre Ascaso Durruti - Montpellier.





Annulée par Covid-19    "Reproduction artificielle, manipulations génétiques"

Contre l’eugénisme technologique
Conférence & débat avec Pièces et main d’œuvre


En novembre 2018, le chercheur chinois He Jiankui annonçait avoir produit deux enfants génétiquement modifiés. En Russie, son collègue Denis Rebrikov attend l’autorisation du ministère de la santé pour l’imiter. (Cf. Le Monde 8 janvier 2020) Dans le monde entier, les laboratoires de génétique travaillent plus ou moins discrètement, à l’avènement du surhomme génétiquement modifié ; dans l’attente d’une énième loi de « bioéthique » pour « encadrer », c’est-à-dire légaliser, le fait accompli. Aussi Le Monde diplomatique de janvier 2020 est-il contraint d’alerter ses lecteurs dans une page consacrée aux « riches génétiquement modifiés », sur l’émergence d’une disparité entre les « nantis », dotés d’un génome sain (voire « amélioré »), et des « ensembles régionaux, culturels et socio-économiques – généralement les plus fragiles. » La solution pour les techno-progressistes du Monde diplomatique réside évidemment dans la prise en charge par les assurances sociales de la reproduction artificielle de l’humain (tests et FIV) : c’est-à-dire l’eugénisme pour tous et toutes.
Qui dit produit, dit contrôle qualité, amélioration du produit et des procédés de production. Diagnostic pré-implantatoire, tri des gamètes et des embryons, séquençage génétique à haut débit, puis production de gamètes artificiels et d’embryons génétiquement modifiés – toutes ces innovations figurent dans la loi de « bioéthique » en cours d’examen. Remplacer le hasard de l’engendrement par le choix des caractéristiques de l’individu à venir, tel est le projet du transhumanisme qui en a fait un slogan - From chance to choice - et de l’eugénisme, son vrai nom.
Ainsi, le « darwinisme social » dénoncé jadis par la gauche au nom de l’égalité, s’actualise grâce au « darwinisme technologique » qu’elle réclame au nom d’une fausse égalité. Comme établi par l’historien André Pichot (Cf. La société pure. De Darwin à Hitler. Flammarion, 2000), loin que l’eugénisme menace les technologies de ses « dérives » funestes, il en est au contraire le mobile et le moteur. C’est l’eugénisme, un racisme issu des laboratoires, qui suscite les recherches en génétique et « procréatique » afin d’accomplir ses projets de « race pure » et « supérieure ».
Ce crime contre l’humanité, que ses promoteurs travestissent en pseudo-égalitarisme et en émancipation, s’accomplit au moyen de son artificialisation et de la production d’enfants en laboratoire. Mais la rançon de l’émancipation du vivant et des contraintes naturelles, c’est la soumission aux contraintes techniques du monde-machine, et au pouvoir des machinistes.
Qui veut défendre l’espèce humaine doit refuser l’appropriation par les biocrates experts, du droit naturel à la reproduction sexuée, libre et gratuite, ainsi que la sélection et la modification génétique de l’humain.
Publications récentes de Pièces et main d’œuvre :
Alertez les bébés ! Objections aux progrès de l’eugénisme et de l’artificialisation de l’espèce humaine (2019), sur www.piecesetmaindoeuvre.com
Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme (Ed. Service compris, 2017)


Vendredi 27 février 2020, Conférence & débat à 20h
au Centre Ascaso Durruti, 6 rue Henri René - Montpellier.