Bon

 

Marcel Diaz

L’itinéraire d’un adolescent

 

De Marseillan (34)

Guerre civile Espagne 1936 1939

ALICANTE

Camp de concentration d’Albatera.(Al)

 

 

Récit

nouveau

***

pardon pour les fautes doctographe

        I.            MARSEILLAN 1916 LA FAMILLE DIAZ DEBARQUE D'Algérie

     II.            MARSEILLAN

Mon père SALVADOR Ma mère ROSARIO

Enfant, Antoine, Isabelle, Antoinette, Raymond, Joseph, Fernand, en désirant trouver du travail le plutôt possible est pouvoir organiser le bien être d'une Famille, enfin?

La guerre fait rage, les hommes valides sont au Front, pour ce battre pour la France, manque de main-d’œuvre. Le travail pour travailler les vignes ne manque pas il était assez facile durant cette période de trouver du travail. Les travailleurs étrangers n'étaient pas appréciés par les Français… Ces Espagnols qui venaient manger le pain des Français ! Ces Espagnols venaient pour travaille gagner leur pain a la sueur de leur front et vous aider à construire votre lendemain. Car la guerre ne se gagnera pas seulement au front car les soldats il faut les nourrir et si a l’arrière-garde on ne produit pas. Pas de ravitaillement pour les soldats, produire équivaut a lutter contre les Allemands, en travaillant équivaut a lutter pour la victoire, dite-nous merci. et travaillons main dans la main pour la France

Mes parents louèrent une maison, au numéro 1 de la rue Louis-Blanc, petite pour le nombres personnes dans la famille, mais il fallait bien s'en accommoder puisqu'il y avait du travail. , il fallut mettre les jeunes au travail. Ainsi cela fut fait, mais cela n'empêcha pas la famille de s’agrandir ! Là, naquit Catherine, le 16 avril 1918, et moi deux ans après Marcel, le 23 juin 1920. Au total huit bouches à nourrir ! Enfin, fin de la guerre. Il faut construire , tous les dégâts de cette putain de guerre, la vie prospère, en pleurant nos morts ,et fêtant la victoire, toute les semaines tour de ville, la fanfare en tête et le drapeau tricolore , en avant la Marseillaise madame Cabeau toujours la première elles morte certainement j'ai film un de se anniversaire.

Certains des frères, travaillaient, ce qu'il est permis et mes parents, acheter une vielle maison, rue de la Fraternité au numéro 5, toujours à Marseillan, rue étroite, la lumière du Soleil ne pénètre jamais, quand ils ont déménagé, j'avais dix-huit mois, Antoine avait dix-huit ans, Isabelle seize ans, Raymond quatorze ans, Antoinette onze ans, Joseph dix, Fernand huit et Catherine quatre. Peut-on imaginer le travail de ma pauvre mère ? À cette époque la vie était dure et il n'y avait pas de sécurité sociale ! il fallait gérer toute cette grande famille, c’était maman ROSARIO

Si on compare hier et aujourd'hui, de quoi pouvons-nous, nous plaindre ? ... Malgré tout, le progrès social vient petit à petit. S’il faut recommencer nous sommes toujours la pour vous aider.

Étant espagnol, Antoine a dû faire son service militaire en Espagne, et se marié avec Manuela Figuera été revenu au bercail, au foyer, papa et maman, il y avait un toit et la chaleur de la famille, plus Antoine avait goûter la liberté de la République française, Raymond, lui, n'a pas répondu à l'appel, il a déserté, et n'est jamais retourné en Espagne. Plus tard Joseph aussi a été appelé a faire son service militaire, un an en Espagne. Mes parents ont acheté une maison rue de la Fraternité n°5, la maison était presque en ruine et elle n'était pas très grande. Raymond qui travaille comme maçon a fait les travaux de transformations dans cette maison. Une grande chambre séparée en deux, d'un côté la chambre des filles, de l'autre celle des parents, et au grenier la chambre des garçons. Joseph retour d'Espagne était maçon, Fernand manœuvre et mes sœurs Isabelle et Antoinette étaient placées comme bonnes dans des maisons bourgeoises. Catherine A L 'école je n’étais pas né, et moi je suis allé à la maternelle, et quand je suis sorti de la maternelle, j'étais avec les grands en cinquièmes. En cinquièmes, je rentrais et au bout d'un moment, je voulais faire pipi, alors je passais par une porte et je ressortais par l'autre. Je ne pouvais pas rester en classe. Je ne pouvais pas être enfermé c'était plus fort que moi et puis c'était amusant aller a l'étang et pêcher des crevettes des coques que d'être entre quatre murs obliger a apprendre ce qu'il leur faisait plaisir, mais qu'il ne me plaise pas, et naturellement le directeur convoque mes parents, on me punissait mais je recommençais, Quelques années plus tard mon père s'est fait embaucher aux Salins du Midi, Marseillan Sète.

. Étant une famille nombreuse, les Salins du Midi ² Nous ont logés dans une maison neuve qu'on appelait capite, une maison pour quatre familles avec un hangar. C’était au lieu-dit  Capites, et nous y sommes restés trois ans. Cette maison fut détruite pendant la guerre par les Allemands par peur du débarquement car son emplacement, pouvait favoriser le débarquement,, entre la mer et les étangs, la mer a un km, étang a 6 cent mètres c’était le paradis. Il y avait trois locataires dans cette maison et mes frères passionnés de la chasse aux canards, ils avaient des affûts au bord de l'étang le garde champêtre de la compagnie. Le garde avait adopte trois filles de différents ages 15, 11 et Suzie ma copine de 9 ans, Claudine 11ans Mireille15 ans elle boite, qui jouait du violon et quand elle faisait ses gammes…Oh ! peuchaire ! Elle nous cassait les oreilles mais on les aime bien sa nous amusait, on allait passer les soirées avec, moi et Joseph car Fernand aller voir Adeline son premier amour

Tous ceux qui étaient en âge de travailler. Furent embauchés par la compagnie du salin du Midi. Fernand s'est amourache de la voisine une charmante demoiselle 18 ans du nom ADELINE son Premier amour, et moi pour aller a l'école à Sète et je prenais le petit bus tout les jours pour y aller avec Suzie, le petite voisines, ses long cheveux friser, mignonne jusque a Sète, on était assis l'un a cote de l'autre, arriver a Sète il fallait ce quitter car chaque un a son école, moi je préférais aller au port dans des vieux bateaux échoués datant de la guerre de 1914. Le bus nous déposait en face du marché, je déposais mon panier-repas au café en face de l'arrêt de bus et je me rendais ensuite à l'école. Je me souviens de la rue de mon école de Sète, rue de la Révolution, Mais, parfois je traînais dans le jardin des plantes, pêcher les poisons rouges ou au port, je m'amusais dans les épaves des bateaux de la guerre, a l'école, aussitôt que je me voyais entre  quatre murs, je ne pouvais pas rester  a l'école de Sète je ne pouvais pas m 'échapper, je ne rentre pas! Qu'est-ce que je leur ai mené la vie dure à mes parents ! Pourtant mon père était sévère, mais moi comme le plus jeune ,le dernier il n'a pas été trop sévère, et comme tout le monde allait travailler, j'étais livré à moi-même, et puis, j'étais le petit dernier, mes frères et sœurs étant plus âgés après leur travail, ne pense pas a moi, ma mère s'occupait des affaires de la maison, les repas, la basse-cour, le linge, il fallait aller a Sète faire les courses, avec le Bus de ligne. Enfin, pas beaucoup de temps pour s'occuper de moi. Que j'aille à l'école ou pas, personne ne s'en souciait ! Apres avoir travaillé toute la Semaine, le dimanche repos ma mère je me souviens donnait a chacun l'argent de poche qu'on appelle ici, la solde, car ce qui travaille, le Samedi apporte l'argent gagner de la semaine, et la donne a maman, c'était ma mer qui gardait la bourse qui gérait l'argent pour l'entretien de la maison sûrement que entre mon père et ma mère ils avaient une certaine complicité comme dans tout les familles

Mon père n'était pas le dernier à s’amuser ! Le dimanche, il prenait sa bicyclette, Prenait une bonbonne de vin, de cinq litres, sur le porte-bagage, moi sur le cadre, et nous partions voir un de ses copains, Paco Gil, qui jouait de la guitare a coté d 'Agde et un autre qui chantait, et dansait la Jota ; Ramoncito les castagnettes, nous passions les après-midi du dimanche a boire et danser, leur bouteille de vin au milieu de la table, trois verres a moitié de vin rosé après avoir chante ou dansé une jota, finir leur verre de vin, le premier qui sort pour rendre le sur plus de liquide ingurgite cette Ramoncito mais aussitôt  il le rende (vomir) il recommence, je passe l’après-midi avec le fils de Paco Gil, on s’amusait dans la cour. Tout près d'Agde, La Grange rouge, laissant ainsi du large à ma mère qui se réunissait avec les voisines et passait les après-midi du dimanche a papoter et a tricoter.

Mon frère, Antoine la campagne, le travail de la vigne, loin des villes, ça lui déplaisait, est sans regarder l'intérêt général, il put convaincre mon père pour changer d'air. Adieu veaux, poule et cochon, car a Capite on gagne bien notre vie est on était bien. Hélas?

Vers 1929, comme tout le monde travaillait, mon père a eu assez d 'argent pour que nous puissions partir à Vence pour « faire les primeurs » proposition de mon frère Antoine. Bouleversement dans la famille, sa na pas porte chance, nous voila a Vence, ont a acheté une vielle camionnette, pour faire cette activité, un vieux magasin, tout a refaire aucune expérience pas grand espoir de faire fortune,. Mon frère a fait peindre un grand tableau avec un soleil et un paysan qui binait la terre. Ce tableau était peint sur la vitrine du magasin. : cette très beau, fait par un artiste peintre que mon frère avait donne asile car il était malade,- Bon, il faut t'envoyer à l'école. Demain il faudra aller a la mairie, De Vence, hélas il n'y avait pas de place à l'école de Vence pour moi, je comprenne rien à l'école ça ne marchait pas, alors mon frère a demandé à Célestin Freinet qu'il connaissait bien était un ami s’il pouvait me prendre a son école. Mon frère aîné Antoine était anarchiste... Au début Freinet était communiste, alors avec mon frère ça discutait mais Freinet avec le temps, a changé d'opinion. il a préfère se consacre a l’éducation est être a la porte de ses élèves et voila Marcel a l'école a St Paul. Quand mon père est reparti à Marseillan nous sommes restés, mes frères, José, Antoine, sa femme, Fernand, ma sœur Catherine, et moi. Mes frères étant des jeunes hommes qui pensaient plutôt à s'amuser, (aussi bien moi que les autres, je ne veux pas les critiquer !) Les affaires ne furent pas brillantes ! Nous n'avions pas beaucoup d'organisation et le commerce n'a pas duré, beaucoup de dépense et beaucoup de crédit. Fernand a travaillé chez un primeur ambulant, Joseph de nouveau maçon et moi, le dimanche, je vendais des cacahuètes. « Cacahuètes, pistaches ! » Je vendais dans les cafés et aussi au cinéma. Quand il y avait des jeunes qui voulaient rentrer au cinéma et comme j'avais des sous, je payais la place aux copains et, parfois, c'est le panier a garde que je laisse a la caissière pour aller voir le film !

Cela m‘était arriver tellement souvent de désirer  voir le cinéma est de pas avoir les moyens. Pour une fois que je pouvait être de l’autre cote de la barrière et payer au copain, est leur faire plaisir, ouf, pour que vous sachiez jusqu’a quel point j ‘étais un justicier , je sortait du cinéma un soir je vois deux garçon qui se battais (un plus grand que l’autre naturellement c’était le plus grand qui avez le dessus je leur dis bon toi le grand laisse ce garçon y et plus petit que toit, ça t  regarde pas, quoi est bien maintenant nous seront deux , il m’a donné une paires de baffe, il m’envoi promenais ,je me relève je lui cour après mai il coure plus vite que moi, il vaut mieux pour moi.

Donc, il demanda à Freinet s'il pouvait me prendre dans son école :

- Tu ne pourrais pas me rendre service, pour mon petit frère, Freinet accepta de me prendre dans son école de Saint-Paul et c'est comme ça que je me suis trouvé à Saint-Paul-de-Vence avec comme instituteur Célestin Freinet. Mais Saint-Paul il y a 5 ou 6 km de Vence, je partais le matin avec mon petit panier, je prenais la route pour aller à l'école. Quand j'y arrivais ! Au bout de quelque temps de me voir sur la route des voitures s arrêtent, ou tu vas, tu veut monter , oui, J'allais jusqu’a Saint-Paul en voiture, a l'école , je donnais mon petit panier à Madame Freinet et je rentrais en classe, le midi je mangeais avec eux. J'ai un bon souvenir de cette période, sûrement, sa me donne le goût d'apprendre à Saint Paul de Vence. Avec Freinet, je restais souvent, dans cette atmosphère de paix et communiquer savoir-faire plaisir, et, l'après-midi si tu voulais, tu prenais tes devoirs et allait sur les remparts. S'il faisait beau, je crois si je serais rester plus longtemps je me serai adapte a sa pédagogie je commençai a aimer, on fais notre temps de classe, après ceux qui voulaient partir, prenaient une feuille de papier et un cahier. Nous allions, chez le boucher, les autres, chez le jardinier. Un autre aux remparts, voir les oiseaux passer... Et nous écrivions, oui c'était bien, naturellement, il y avait cette liberté, qui nous obliger a bien travail pour être fier de notre travail, il n'y avait pas les murs. Tout le monde aimait cela, par exemple au bureau de tabac :

- Bonjour Monsieur !

 

Et nous lui posions des questions sur ce qui se passait dans la journée. Il nous racontait et cela devenait une rédaction... S elle était imprimée, on aller faire voir au buraliste qui était content sa lui faisait de la réclame Tu partais sur les remparts de Saint Paul de Vence : Oh ! Je vois la montagne, les fleurs et les arbres, le vent... . Chacun s'exprimait selon son désir, selon sa passion, il n'y avait pas une obligation, quand l’on rentre chacun lit sa rédaction est Freinet nous donne son opinion est corrige  les fautes, se comme si, se comme ça, c’est cela la pédagogie Freinet. L’on découvre la vie est l’on apprend beaucoup de chose qui nous plaise qu’on n’oubliera pas.

Oh ! Oui, nous on aimai notre maître. Oh ! Oui, carrément, Me moi être libre c’était ma passion, apprendre c’est difficile de rattraper le temps perdu, et manque de volonté, quand j’arrivais à l'école, il y avait madame Freinet, sa fille devait avoir quatre ans. je n’était plus la, nous étions partis a Marseillan, je ne sais pas, plus tard elle a écrit un livre et s 'est occupe de l'école de Vence , elle aussi. Je ne l'ai pas vue beaucoup, je me rappelle que l'on se mettait à table et que ses parents devaient s’occuper d'elle. . Pour les devoir chacun devait présenter le matin comme devoir de maison, une rédaction, quelque chose un devoir qu'il avait inventé, trouvé, enfin, un sujet, le sujet n'avait pas d’importance surtout l'orthographe. Tous nous lisions le nôtre. Une fois que c'était fini, nous votions: le maître corrigeait et signale les fautes d'orthographe, et on voter - Pour Marcel, les votes a main levées, deux, pour Julien, trois, quatre. Ah ! C'est Julien qui a gagné !

Nous imprimions celui qui était voter, on sortait l'imprimerie. L'imprimerie c'était un petit casier avec les caractères, il y avait des petites bandes avec des lignes, avec des pincettes nous prenions les caractères. On remplissait chaque ligne, après, nous le serrions selon le teste avec une vis pour ne pas que cela bouge, nous mettions une feuille de papier et au rouleau d'ancre on passait dessus. Bien sûr il y avait des cours d’orthographe ! Il y avait une dictée, que le maître nous dicter chacun l'écrivait et puis après entre nous, nous corrigions les fautes. Freinet sur pair viser

- Ce n’est pas comme ça, il faut la recopier. il était sévère entre nous

Tous donnaient son avis. Freinet était là naturellement qui superviser, est corriger et nous dissez pour quoi si pour quoi ça, mais après, nous étions autonomes. Notre maître Freinet était la, même si, les parents, étaient choqués, c’était sa façon de faire, c’était comme ça. Quand long trouver des fautes sur le devoir d'un autre élève, on était fier de leur dire.

Nous faisions un journal. Le journal de l’école de St Paul de Vence s’appelait :

« Les Remparts » ou « La Gerbe » nous envoyons nos textes, ceux qui avaient été votés en classe, des fois nous envoyons aussi des colis pour échanger avec d’autres écoles. Il n’y avait pas le bourrage, de crane « ABCD des carottes et des navets ! ». Il n’y avait pas tout ça. Tous les enfants participaient, il n’y avait pas de rejet, le contact qu’ils avaient avec leur maître était issu de la confiance réciproque. Chacun avait sa rédaction à raconter, c’était le devoir du soir. Mais moi, je n’arrivais pas tous les jours à l’école, hein, quand je venais en chemin, il y avait un grand pont, une rivière et des arbres, la liberté! Je passais la journée à  pêcher, mais je n’allais pas à l’école. Comme j’avais le petit sac et quand c’était l’heure, j’allais manger. Et quand il fallait rentrer, je rentre à la maison :

- Alors Marcel ça va! Ton maître ma dit que tu manque souvent en classe pour quoi. Je répondais : j'étais fatigué je me suis reposer en route a la rivière, il me gronde, il me dises, mais Marcel il faut te rendre tout les jours en clase avec tes autres compagnons pour apprendre et gagne ta place dans la vie car Freinet n’est pas content de toi. Quand je vous dit que s’est la faute a personne si je suis nul, c’est moi.

Je n’y allais pas tous les jours. C’est pour ça que je vous dis, je suis nul et en lisent se livre qui justifie mon manque d'orthographe c’est bien moi,ses trop tard je reconnaît que l'éducation est le respect, être fier de soi voila la pédagogie Freinet, forme les jeunes pour demain pour formai une nouvelle génération différente de celle d'aujourd'hui avec beaucoup d'amour a se lui qui te respecte, et veut ton bien au fut à mesure qu'ils comprennent le pour quoi, de leur propre volonté, librement. C'est comme ça que je vois sa pédagogie de Freinet Je ne sais pas si j'ai raison ou tort mais il vaut mieux la paix que la guerre, mai il ne faut pas être le mouton a tondre qu’on emmène a l'abattoir, un jour j'arrive en clase et je raconte un rêve comme devoir. Voici le rêve :

« J'ai rêvé que le Maire de Saint Paul de Vence ne voulait pas entretenir notre école normalement comme cela était son obligation, son devoir, il manque de bois de chauffage les wc , DEGUELASSE sans hygiène cela fait qu’un jour nous sommes allés en délégations voir le maire. Monsieur le Maire, pourquoi? Il a refusé de donner des explications ... » non et non ,allez dehors, pourquoi non et bien ?oui?c’est  votre devoir, c'est le rêve. On en voit d’autre au cinéma, je ne me suis pas retenu , je me suis lancé sur lui et on s'est battu et j'avais un couteau, pas une mitraillette, un canif pour pointer les crayon. Et je l'ai tué. Je crois que j’avais huit ans, et on m'a donné mille francs pourquoi pas 10.000 on vois ça au cinéma. Cette histoire est arrivée aux mains du Maire et alors avec la cléricaille de Saint Paul de Vence, le curé, le machin, tout ça, des manifestations dans les rues, des affiches de partout, des affiches du rêve Salvador Diaz que j'avais écris, placardées dans les coins des rue partout. Les manifestants fascistes et cléricaux sont allés à l'école pour expulser le maître Freinet dehors, avec le curé et tout le bordel s'est l'occasion, il fallait en profiter, mais ce n’est pas l’avis de Freinet. Alors, Freinet a fermé la grille de l'école avec le pistolet, un vieux pistolet de la guerre 14-18 qui ne marche pas à la main et il a dit :

 - Celui qui passe la grille, je le descends, je suis le responsable de ces enfants et ici personne ne passe ni rentre, personne n’est rentre, tu penses. Cela a fait du bruit, tout le monde a sut le différent qu'il y avait entre le Maire de St Paul. On dit que J'ai été le « déclencheur », sinon la pédagogie Freinet serait toujours enterrée, quand ma rédaction a été publiée cela a éclaté au grand jour. J'ai porté du tort individuellement à cet homme... Suite à la rédaction « UN REVE ».

Je me suis senti fautif des événements qui se sont passés après. Même maintenant je me sens fautif de cette histoire. Hervé, un ami instituteur de pédagogie Freinet m'a dit :

- Ne te sens pas fautif, c'est toi qui a donné l'étincelle, sinon Freinet serait passé à l'histoire, comme autre chose.

Dans ma rédaction je dis qu’on m'a donné mille francs; pourquoi pas 10000, Hervé, a trouvé une autre de mes rédactions où il était question de sous, en plaisantant il m'a dit :

- Tu étais intéressé, toi ! Naturellement j'ai toujours vue, chez moi manque dix sous pour faire un franc

Tu te rends compte, cet homme était tranquille si on veut dire, et du jour au lendemain, j'arrive, il a été accusé de faire des révolutionnaires nous former en révolutionnaires mais non. Revenons. Naturellement personne n'est rentré dans l’école. Ils ont tapé aux fenêtres, ils ont poussé les fenêtres Il on fait un tapage monstre, mais ils ne sont pas rentrés, mais l'Académie se mêler le résultat plus tard.

 

FILM LE MAITRE QUI LAISSAIT LES ENFANTS REVER

Mais, je connais Diaz, je connais Marcel. Un ami Henri Portier aujourd’hui  décédé. Merci Henri

- Vous le connaissez ? Oui, mais il n'est pas italien, il est espagnol. Il faut lui demander l'autorisation à Marcel Diaz. il est autorisé a s’appeler MARCEL? mais SON NOM SAIS SALVADOR DIAZ

Ils m'ont envoyé le scénario, mais je ne l'ai pas signé pour la simple raison que je ne suis pas italien, mais espagnol. J'ai rencontré le réalisateur et il m'a invité à Paris. J'ai une photo où je suis avec lui. Je ne peux pas dire si je me retrouve dans le personnage, ni dans le film mais se gentil de se voir a l'age de huit ans. Ils ont dit que Freinet fabriquait des révolutionnaires, ce n'est pas vrai, révolutionnaire, ce n'est pas Freinet qui m'a fait. Je suis révolutionnaire. Car j'aime la justice qui vient du bas du peuple blessé et qui souffre, pas la justice imposer par la force de tous se privilégie qu'il croit que leur privilège et un don de dieu, et leur instruction leur donne le pouvoir de savoir voler au nom de la loi. Je suis né comme ça et je ne veux pas que les autres en payent les conséquences. Dans mon caractère j'étais déjà révolté et ce n'est pas ce type de pédagogie qui a provoqué mes pulsions révolutionnaires. Les autres enfants, se sont instruits, épanouis, mais pas moi, vivre ensemble  nous plaisais, Freinet n'imposait pas de discipline il nous la faisait comprendre nous l'imposions nous-mêmes. Car notre plaisir était de faire plaisir de récolter le fruit de notre effort. Dans cette école de liberté ou l'enseignement se mettait à la portée de chacun, nos personnalités pouvaient éclore et s'épanouir. Nous apprenions à trouver en nous les ressources qui nous donneraient plus tard le désir et le courage d'aller au-devant des combats de la vie. Mais avec mon caractère, je préférais aller au bord de la rivière, la liberté, sans penser que cela aurait été préférable de m’instruire... Cela m'aurait rapporté davantage... Mais enfin toute ma vie à cause de ça j'en ai bavé. De mon libertinage, je me suis retenu pour ne pas brusquer les situations, mais des fois c'est sorti, non ! Et selon les circonstances, j'ai été puni, accepté, ou rejeté combien d'évènement resteront caches qui pourraient justifier ma grande volonté de construire et non de détruire, un livre c’est trop court pour une vie de 95 ans, pour moi qui ne suis pas écrivain, voila le résultat, ce livre, que malgré les effort de mon amie n’est pas une réussite. La suite des événements, l'Académie s'en est mêlée et Freinet a préféré partir. Il donna sa démission de l'Éducation Nationale. Il a construit sa propre école, mais à ce moment-là, j'étais retourné à Marseillan. Mon frère Antoine, sa femme, Joseph, Fernand et Catherine se sont installés au Grau de Cagnes. Mon frère Antoine et sa femme Manuela sont devenus boulangers, pain intégral, tous les deux végétariens vendent du pain de régime, pain complet qu'ils portent à domicile. Le patron de la boulangerie un Docteur de Nice. Joseph et Fernand deviennent pêcheurs au Grau de Cagnes. Catherine se maria à Vence. Joseph, qui a un chien qu’il a dresse répondant au nom de Paoulino, va de Cagnes-sur- Mer jusqu'au Grau pour faire les courses, de chez le boucher, il ramène sa nourriture que son maître lui donne une fois à la maison. Tant est si bien qu'un jour, on proposa à mon frère de faire un film avec le chien! Le film s'appelait «Les arènes joyeuses.» avec Lucien Baroux et Lysette Lanvin en 1928. je devais avoir treize ou quatorze ans... ..j'ai cherché le film, je l’ai trouver, j'aurais voulu l'acheter manque de fond pour l'acheter d' occasion. Joseph chante et danse dans le film avec les filles du bal? Adieu Venise provençale adieu Pays de mes amour, avec Alibert, Lucien Baroux est un clochard qui a un chien, notre chien Paouline est tout les deux vont voler dans les poulailler dans les ferme pour manger il apporte le panier avec les oeuf , un joue a l'heure du repas dans un hôtel et Joseph a demande des reste pour le chien. Lucien Baroux a dit, a no padet reste, un poulet, on lui a servi un poule rôtie, le titre du film (LES ARENES JOYEUSES)1928 chanter par Alibert la chanson, Adieu Venise Provençale adieu pays de mai amour et mon frère Joseph était avec le groupe de danseur a la fin du film et on repart à MARSEILLAN

 

Marseillan est un petit village au bord de l’étang de Thau

Qui nous donne son coquillage et le plaisir de naviguer dans l’eau

Toi qui as su te séparer de ta mer, pour nous donner ce petit étang

Et produire dans tes fonds

ses beaux fruits qui son un régal 

Les moules sont délicieuses, les huîtres sont merveilleuses

Et les palourde, sont les meilleures, de partout on vient cherchés

Et ton poisson est si frais, quand il arrive au marché

On le voit encore sauter

Et quand vient le printemps

ces comme dans les champs

On voit partout des voiles comme des papillons blancs

est Marseillan est fier de t’avoir a ses pieds

nous disons à tous sachez la respecter , si vous voulez toujours vous régalez.

A bon entendeur salut

Marcel

 

 

 

VERS MARSEILLAN.

 

Mon père, était communiste, pourquoi ? Parce que c'était le parti, qui crieur le plus, c'était le parti, le plus populaire qui profitait, de la force que lui donne la quantité, beaucoup de militants. Mais la façon de penser des dirigeants, personne ne le savait étant donné que c'était Staline qui dirigeait tout. Ah ! « C'est le parti, qui défend les ouvriers ! » Mais c'est plutôt les ouvriers qui défendaient le PCF...Pour la majorité des ouvriers, le parti communiste est le parti de la classe ouvrière là, on n’approfondit pas , ça s'arrête là et puis le parti a raison, parce que le parti défend les ouvriers. , ils sont cette force qui croit au communisme. Mon père était de ceux-là. Un beau jour, il y a eu une manifestation à Béziers et moi, j'étais toujours avec les communistes. Je portais le drapeau communiste. Devant ROQUEBLAVE TARAT GROS Suite à tout cela il y a eu une réunion publique à Marseillan. J'étais à cette réunion avec mon père et les amis espagnols je devais avoir douze ans. Les dirigeants de la tribune :on demander

- Il y a-t-il quelqu'un qui veut représenter les Espagnols! comme il ni avez personne, est ni plus ni moins, vous Monsieur Diaz, Monsieur Sanchez montez à la tribune. SVP est tout fier il sont montés

Et Monsieur Diaz et un autre espagnol Sanchez se sont assis à la tribune. tu pense il était fier mais ça va pas durer. Le PCF a fait son discours très applaudi. Quand le discours a été fini, tout le monde se salue et mon père est sorti avec Sanchez.

A la sortie, les flics les attendaient :

- Monsieur Diaz ? Monsieur Sanchez

- Oui.

- Venez avec nous, venez a la mairie.

- Vos papiers ! Confisqués !

- Vous avez vingt-quatre heures pour vous rendre en Espagne. Qu'elle gifle ! Expulses du territoire français, vingt quatre heure,  dehors de France.

Cela s'est passé en 1934, en France, à Marseillan. Voilà nous sommes rentrés à la maison, fallait partir vite, nous étions huit en famille, j'étais le plus jeune, mais déjà je trouvais cela révoltant aussi bien pour la police que pour le parti Communiste ? Mes amis ?

- Voila la situation. Le Parti communiste coupable pour avoir provoque mon père a monter a la tribune et n’a pas bouger son petit doit a laisser se dérouler les évènements  en en ce sachant coupable, vous voyez. LA TRAGEDI DE SAIT FAMILLES QUI DANS VING CATRE HEURE DEVAIT TOUT ABANDONER ET PARTIR .Merci, partie Communiste Pour avoir ruine deux familles car la famille Sanchez avec trois enfants, nous Joseph, Fernand, Catherine, et moi, les autre était maries, Il faut partie, la famille décide, premier, départ, je doit partir avec mon père , est plus tard , le restant de la famille se rejoindras ,en Espagne. la tragédie, l'affolement; Il faut partir est long par, moi avec mon père, a Caudete Arrivant en Espagne, nous sommes accueillis chez ma tante, une sœur de mon père, veuve, mon père pouvait aller à sa guise, pour préparer l’arrivée du reste de la famille de ce fait, j'avais beaucoup de liberté. De ce caractère libertin en plus j'était le français, j'ai attiré la sympathie et j'ai fréquenté beaucoup des jeunes, Qui sont devenus des anarchistes, qui sont partis plus tard dans la Columna de hierro guerre civile. Juste en face de notre maison il y avais une boulangerie,  une veuve qui fais marcher le four est fait  le pain, Madame Martin Teresa et un fils et une fille qui s’appeler ,Teresa comme sa mère , de dix huit ans et le garçon vingt ans tous ensemble faisait marché la boulangerie ,le garçon avec la charrette et sont mulet aller dans la montagne cherche du bois pour chauffer le four ,il coupes un pin le décortique fait des fagots charge sa charrette et rentre au bercail mais hélas, c’est pas si simple car couper des pins cette défendu et la garde civile leur courre après il fallait se cacher s'il t’attrape il leur confisque le bois et un procès il fallait faire attention, c’est le seul moyen pour chauffer le four, il risque tout pour vivre. Je suis arrivé en Espagne, c'était en temps de paix, je sortais de la République française a peine j'arrive, la différence de mentalité ce n'est pas possible d'être si en retard, dans la rue, quand les cloches sonnait, les gens s'arrêtait, et se taper dans la poitrine je pensais : il sont fadas !

Ils faisaient un signe de croix en priaient. Je ne comprenais pas ! Mais, si tu ne le faisais pas, on te faisait signe de faire comme eux. De même, quand le curé passait pour un décès, tous étaient à genoux sans regarder et quand tu passais devant une école tu entendais chanter « Santa Maria, madré de dios cette des none qui fais la classe, que des prières

La religion avait une emprise totale sur leur vie. il croit en dieu Je voyais les gens s'arrêter n'importe où dans la rue, au marché, pour se taper sur la poitrine avec leur poing, signe de croix suivant les heure à l'horloge du village. Une fois, les filles m'emmène à Yecla, un petit village où il y avait la procession de la Vierge. Il n'y avait pas longtemps que j'étais là et mon espagnol n'était pas compréhensible. Il y avait foule, la vierge qui passe et la foule hurlant des cris d'hystérie au passage de la procession :

- Houa, houa, houa, vive la vierge au passage du cortège et comme tout le monde faisait du bruit. J’ai commencé à siffler. Les gens me regardaient, tout a coup de civil un a gauche l’autre a droite : « Venez avec nous ». Heureusement il y avait les filles : - Il est français, il ne comprend pas.

- Ah, il est français ! Bon, qu'il ne recommence pas !

Vous me faites chier avec toutes ces histoires ! Oh ! Oui, j'étais mal vu, J'ai rencontré des gens qui avaient mes idées, mais cette ignorance était forte. Un jour j'ai vu un curé rentrer dans un bar :?

- Qu'est-ce que vous foutez là, c'est le moment de la procession. Allez ! Allez ! Dehors à la procession !

Ils étaient en train de jouer aux dominos, et personne ne rouspétait, ils se sont arrêtés de jouer et ils sont sortis pour rejoindre la procession. J'ai aussi vu un curé donner des gifles à un gosse .C'était le jour des pétards, une fête au village. Le gamin jetait des pétards contre le mur de l'église, cela faisait des taches noires, le curé est sorti avec sa soutane et distribua des paires de claques au gamin. La religion en Espagne c'est affreux.

Le catholicisme¹ a toujours su s'adapter à la modernité, une femme ne pouvait pas rentrer dans l'église sans mettre son châle et maintenant l'Église accepte des femmes en mini-jupe. Ils s'adaptent, ils savent s'adapter pour leur intérêt sinon, ils n'auraient plus personne. Les Espagnols croient en Dieu les poings fermés, je ne chercherai pas à les convaincre. pour être normal il faut croire en dieu, il faut, que tu crois en Dieu, si non le diable et dans ton cor ,sinon ton amour ne sert à rien. Une grande partie ne croit en rien, mais suis le courant sans se poser de questions comme les moutons de Panurge et d'autres par intérêt. Nous, au contraire si nous cherchons ce bien-être général pour tout le monde cela nous créé des ennuis préjudice, toute ma vie cela ne m'a rien apporté à part les coups que j'ai reçus. Il faut avoir le cœur bien accroché pour défendre nos idées, de fraternité et liberté CETTE LUtTE CONTRE ESCLAVAGE VIENT DE SI LOIN, LE PREMIER SUPLICIE POUR LA LIBERTE C'EST CELUI QUE VOUS APELLER JESUS ET J'EN AI CONNU DES SUPLICIES AUTANT QUE JESUS DANS LES PRISONS DE FRANCO, et ne sont pas monte au ciel, sinon dans des fosses communes, mais sont restés dans notre cœur ,on ne vous oubliera jamais.

Donc, nous sommes en Espagne à Caudete chez ma tante, une sœur de mon père. Mon père avec l'argent qu'il avait  apporte de Marseillan, il acheta un troupeau de chèvres et je me suis retrouvé berger. Tous les jours, il fallez sortir le troupeau a Caudete, j'étais seul car mon frère était encore en France et après ils sont arriver a Codée la famille ses réuni plus tard, comme a Caudete il ni avez pas de travail pour Fernand et Joseph et trop de chèvre on décide d’aller a Villareal , de Caudete à Villareal il y a trois cents km mon père commande un camion est fait embarquer les chèvre, direction Castellon. Joseph, Fernand et moi nous nous occupions des chèvres et comme j'étais le plus jeune c'est moi qui faisais le berger, c'était emmerdant et personne ne voulait y aller. Il fallait faire attention, car les chèvres mangeaient tout. J'allais promener les chèvres dans les chemin entoure d'orangers, jusqu’à la rivière, une rivière sèche entre Villareal a six km de Castellòn, une fois à la rivière, je laissais les chèvres gambader en liberté. Le matin, je sortais les bêtes comme beaucoup de monde n'avait qu'une chèvre, alors ils la donnaient au troupeau, mais les chèvres sont malignes. Vous n'avez pas besoin de leur répéter les choses ! Vous leur dites une fois, c’est suffisant ! Quand tu passais avec le troupeau, les habitants ouvraient la porte, la chèvre se mettait dans le troupeau ! Et le soir, à la rentrée, c'était le contraire ! Quand on repassait « béé... » Et elles rentraient chez elles !

Et moi toute la sainte journée dans les chemin ou la rivière, c'est pour ça que je suis si indépendant. En cours de route, dans les jardins, je ramassais de quoi manger quand j’allai à la rivière et une fois sur place, je mettais quatre pierres, je me faisais à manger dans mon petit sac, j’avais toujours un petite casserole une petite bouteille d’huile, du pain, après une sieste, mais une fois , les chèvres n’étaient plus la , alors il me fallait les retrouver ! Comme je n'avais pas de chien, je sifflais pour retrouver les chèvres et à force de les chercher, et de siffler elle revenait, je les trouvais toujours, le soir il fallait les traient  cette moi, que moi , on leur donne une ration d'avoine j'appelle mes chèvre chacune avec leur nom ,qu'elle connaisse très bien tant qu'elle manger leur ration moi je tirait le lait il fallez traire trente chèvre , vingt ou vingt cinq litres de lait , j'étais tranquille, jusque au lendemain pour sortir mais chèvres, le mieux cette la rivière sèche, il y avait du large et les chèvres allaient où elles voulaient, mais dans les chemins, il fallait faire attention, qu'elles ne mangent pas les jeunes pousses des orangers. Le garde-champêtre me suivait et combien de fois : il m'a dit Viens voir ici.

Et hop ! Il me donnait une amende.

Entre les procès que l'on recevait et les diverses choses, nous ne pouvions pas tenir alors mon père c'est séparé des chèvres. Joseph Fernand et moi, nous nous faisions embaucher aux orangers. Á Villaréal, c'était l'habitude, tous les matins vers cinq ou six heures, les ouvriers se réunissaient sous la halle et les propriétaires des orangers trouvaient la main d’œuvre pour la journée. Si tu plaisais au propriétaire, il t'embauchait pour la saison, sinon .a demain matin pouvoir si on plus de chance.. Il y avait mon frères Fernand « pacifiste », totalement lui... Démerdez-vous, il sent foutait de la politique ! gentil et travailleur, tant dis que mon frère Joseph, était de la CNT et de la FAI! Á l'époque politiquement ça bougeait beaucoup. Beaucoup du côté Anarchiste et Socialiste, il y avait une petite bande de jeune Libertaire; malgré tout on aimai bien aller danser,  au cinéma, courir les filles, c’était de notre age.

CAUDETE

Quand on était a Caudete. J'habitais presque en face en face la boulangerie dans le local ou souvent les jeunes faisais le bal, mon père ne voulait pas que je sorte, le soir, je devais avoir treize ou quatorze ans, mais mon père m'empêchait de sortir le soir. Lui, il sortait. Comme la porte était fermée, je sautais par la fenêtre, je mettais une corde pour pouvoir remonter et j'allais retrouver les jeunes au bal.

Tous ces jeunes se retrouvaient là, il y avait une partie des jeunes qui étaient de familles aisées, et de l'autre côté, des jeunes qui crevaient de faim. Ceux-là venaient de las cuevas, c'étaient des maisons creusées dans la terre, à cet endroit habitaient les pauvres du village, mais tous se réunissaient. le soir pour s’amuser pour faire la fête. Parmi ces jeunes, certains avaient des parents catholiques, dont la mère allait à la messe, même si ce n’était pas tous les jours ! Mais il y avait quand même cette sympathie entre eux. Il y en avait quelques-uns… Je ne sais pas s'ils étaient anarchistes, car, moi, à cet âge-là, je ne savais pas et je ne discutais pas d'anarchie ! Mais ils étaient révolutionnaires… Ça discutait… Ça parlait… Et souvent la garde civile faisait des montées s’il y avait un peu de chahut ! Ils « calmaient » les jeunes et si tu rouspétais, une paire de baffes, cela ne leur coûtait rien à eux ! l y avait une famille, ils étaient trois ou quatre frères et une sœur, l'aîné Francisco, l'autre Manuel. Le plus jeune de mon ages s’appelle Paco, il se marier avec ma cousine, l' autre boite, marche avec une seule béquille sous son bras droit. Tous ont été fusillés, les quatre frères. La mère est morte de chagrin était catholique et allait à la messe tous les jours ou presque. La sœur qui est entrée dans les ordres elle voulait être religieuse, des quatre fils c'est Francisco qui venait le plus au bal, les autres, le Manuel un peu aussi. Ils avaient des terres , deux mulets, et une vache, des terrains, ils étaient bien, des parents un peu aisés. Un des fils était boiteux et naturellement il ne pouvait pas aller aux champs, alors il avait le métier de tailleur, le plus jeune allait encore à l'école, il avait mon âge. Nous avons été concurrents tous les deux pour une fille... Bon… Ça, c’est une autre histoire !! Tout ça pour expliquer le calvaire de cette famille, quatre fils, trois fusillés, mais comment je vais vous l'expliquer, nous sommes à Villareal,  la révolution. Francisco a rejoint la colonne de fer, moi j'étais aussi au front dans les tranchés, la débâcle sauve qui peut. FRANCISCO FAIT PRISONNIER. Manuel va se cacher dans la montagne autour de Caudete, le tailleur rentre a la maison, on l’averti que venir le chercher qu'il fallez partir que la garde civil va venir le cherche, il ses sauve on ne la plus revu. MANUEL AUTOUR DANT LES MONTAGNE DE CAUDETE COMME IL AIMER LA CHASSE il avait une affût pour chasser le perdreau mais dans le village le garde forestier qui était un con, une vache fasciste, il a repérait l’affût et tu penses apportai le paquet et un matin lui m’aime a conduit la garde civil a l’endroit, ils ont entouré l'affût et attendu qu’il vienne, quand il est arriver il l’on laissait qu'il soit bien en place et fait les sommations, Manuel se lève et le garde lui a tiré un coup de fusil en pleine tête avec le fusil de chasse, je le ai vu,  était mais il n a pas attendu qu'il se rende de lui même, il était pressé, ce fils de pute de le tuer. Vous connaîtrez mieux ce personnage quand je vous raconterai se qu'il se passe avec moi, mon histoire personnelle que j'ai eu avec ce garde une prochaine fois, il a fallu le descendre de la montagne avec une charrette allongé les pieds pendant a l'extérieur,  pour le porte au cimetière, ils sont passé devant la maison et se sont  arrêté devant la porte et appeler la mère et elle est sortie il lui on demander vous connaissez cette personne, la mère serait tombé si des amies ne l’auraient pas soutenu et tombé parterre, ils ont continuer leur chemin il l’on porté au cimetière et l’on posé sur une pierre tombale je suis aller le voir cet un apollon, ses cuisses aussi grosse que ma ceinture tout en muscle, plus tard, Francisco fut fusillé.  Almansa après lui avoir briser les dents d'un coup de crosse, chemin du cimetière pour être fusiller?

Il fut fusillé par les garde-civil après qu'ils lui brisèrent les dents à coup de crosse, dans le camion il étaient plusieurs et ils se plaignent ou pleuraient, Francisco  criait il faut savoir mourir vivre ???? C’est la que a coups de crosse ils lui ont briser les dents. C'était mes amis, des Jeunes Libertaires, la CNT et aussi l'UGT. Tout ceci je le sais car l'un des gardes-civils se vante et la raconte comme une prouesse. Celui qui boite, on l’a averti que la garde-civile aller venir le chercher, il s’est enfui, on ne l’a plus revu ;  pour finir cette famille les parents catholiques et leur enfant avec dans leur famille des parents curés qui on du les cacher, car les rouges les cherchent, ils l’on sauve et quand la guerre est fini on étais en danger il leur demander s’ils pouvaient  nous aider et bien non, ils ont répondu que il ne pouvez rien faire, il a permis le massacre.

Voila l 'histoire d'une famille de Caudete qui me touche. Car comme ami de son plus jeune fils Paco, je fréquentais souvent leur maison et rarement je ne partais pas sans un petit paquet que sa mère me donne. Tout Caudetano connaîtra la suite, je vous raconterai se qu'il m’arriver avec ce bandit de garde-chasse, ça vaut la peine…