Marcel Diaz est né en 1920, à Marseillan, dans l’Hérault.
Mes parents se sont installés en France en 1916. Enfant, je préfère découvrir par moi-même ce qui m’intéresse, gambader dans la nature … la curiosité et la liberté et ses empreintes dans mon désir de liberté, que je défends contre vent et marée. Les circonstances de la vie font que je fréquentais en 1930 l'école de Saint-Paul-de-Vence où Célestin Freinet est instituteur! Une rédaction, un rêve de Salvador, de Marcel, déclenchera bien malgré moi une émeute d’extrême droite cléricaliste contre Célestin Freinet.
De retour à Marseillan la vie suit son cours jusqu’au jour où ma famille est expulsée vers l'Espagne en 1934.
18 JUILLET 1936 COUP D'ETAT DU GENERAL FRANCO.
Quand arrive la Révolution espagnole en 1936, c'est avec le même esprit REVOLUTIONNAIRE que je me retrouve au cœur du conflit. Pour participer à la formation de la colonne CNT-UGT, Torres-Benedito. A Castellon de la plana, je suis le premier a être entré dans la caserne de Castellon, par chance, pour me battre, pour détruire les sangsues qui sucent le sang du peuple et de la république Espagnole, FRANCO ET TOUT SA RACAILLE.
J'ai 16 ans, combattre sur le Front de Teruel, dans les tranchés, le froid et la pluie, des heures de garde devant les tranchés, des morts, des blessés, trois ans de guerre, les marches, les combats. Fait prisonnier à Alicante, interné au camp d'Albatera, puis mis en prison dans le village familial… En 1945, je quitte clandestinement l'Espagne.
Soixante-quinze ans après le début de la révolution espagnole, j'ai voulu témoigner de cette période, celle de mon adolescence, d 'avoir accompli ce que je voulais au moment voulu. Lutait à arme égale, hélas non, seul, ma volonté est mon courage de vouloir enfin vivre la justice et la liberté, le droit du peuple travailleur, ce qui on combattu pour arracher cette liberté que long peut aujourd’hui en profité, est j'en suis fier, moi je peux me regarder, dans une glace, ce n’ait pas le cas de tous; Hélas.
Un long silence qui marque ma profonde défaite de l'espoir qui m'animait. Je voulais donner mon témoignage a qui donc pouvait le recevoir. Peu de mot sur ma vie après mon retour en France, juste quelques anecdotes car toujours j'aime, parler, chanter ou danser, mais je suis resté secret…
Car des fois la vérité n’est pas toujours bien comprise, le fanatisme trouble les passions et que l'on n 'aime pas la VERITE, s'il ni a pas de profit, se vendre . Je ne peux pas comprendre comment ils peuvent encore croire à leur Dieu ?
Quel dieu, il plusieurs de dieux. Joseph, premier martyr du pouvoir en place. C’est un homme du peuple qui voulait la paix est la fraternité sur la terre pas au ciel, après l’avoir sacrifiée, avoir fait leur martyr pour le profit de cette légende, des centaines années. Jusqu’a présent, cette croyance aveugle de quelques-uns, car il ne faut pas croire que tous ses aristocrates, curés croient en Dieu, en commençant par le pape, croire en Dieu c’est leur métier, s'ils sont ambitieux il monte en grade, PAPE chef suprême de l'église, tous les pouvoirs? Cela ne les empêchera pas de nourrir les vers? Allez les vers, c’est le PAPE, AMEN ! L'HOMME DOIT AVOIR SA PERSONNALITE, QU'Il SE FORGE, LUI MEME, en donnant le meilleur de sa vie, donnant l'exemple chaque jour. Respecte comme tu voudras que l’on te respecte, aimes comme tu voudras que l'on t'aime. Ce ton cœur qui doit te dicter ta volonté, sans attendre que le sois-disant le bon Dieux qui te donne les ordres ?
Enfin il faut bien finir, le présent et l’avenir nous donneront le mot d'ordre, car je voudrais avoir apporter de quoi réfléchir. Ainsi-soit-il.
== Pardon pour les fautes d'orthographes.
MARCEL DIAZ MARTINEZ